Soir de tempête

[Juliet W. Lester]

Ce soir-là, il pleuvait. Beaucoup. Juliet n'en avait cependant cure. Les cheveux détachés, volant dans le vent et lui fouettant le visage, elle laissait ses larmes se mêler à la pluie. Elle détestait se sentir aussi impuissant face à quelque chose d'aussi futile que les souvenirs. Disparaîtraient-ils un jour, c'est image d'horreur de cette fameuse nuit où sa venue dans ce lieu maudit fut écrite dans la pierre? Les visages horrifiés et confus de sa famille, leur corps plein de sang, son amusement à elle, croyant à un tour de leur part. Pourquoi c'était elle qui avait hérité des pouvoir étranges qui lui avait été conférer? Les yeux de sa mère, remplis d'incompréhension et de dégout pour elle l'avait marquée à jamais. Ils venaient la hanté pendant ses rêves, la réveillant en sursaut, un hurlement muet sur les lèvres. Si seulement tout ceci n'était pas arrivé, si seulement...

Tournant son regard vers les cieux, elle les maudit, tous autant qu'ils étaient, d'avoir ainsi gâché sa vie. Elle maudit par la suite les dieux, malgré le fait qu'elle n'y croyait pas, ni croyait plus. Juliet laissa sa peau en offrande à la fureur des éléments, tentant par le fait même d'oublier sa douleur intérieure. Sa mince camisole et son jean ne la protégeait guère du froid, mais elle s'en sortirait avec un petit rhume, alors qu'eux n'avait pas eu cette chance. N'ayant plus la force de se tenir debout, elle s'effondra sur le sol, ce qui lui colorera les genoux du violet pétant, mais encore une fois, elle préférait la douleur physique à celle psychologique.

- Pourquoi, murmura-t-elle en prenant son visage dans ses mains. J'aurais tant voulu prendre votre place... Je suis si désolée...

Ses pleurs redoublèrent d'ardeur, elle qui ne craignaient pas d'être vu dans cette tempête. Qui serait assez fou pour sortir par une telle température, dans le cimetière qui plus est? Elle espérait pour sa réputation qu’il n’y aurait personne…

[Nathan Klein]

Nathan avait l'habitude de sortir les soir de tempête. Il trouvait le moment idéal pour aller voir le Vieux. Il se tenait devant sa tombe, habiller avec sa tenu d'ancien. Cependant, il ne portait pas son sabre, maintenant souiller de sang. Il était simplement debout devant la tombe de son bien-faiteur. Sur son visage, on n'aurait pas pu différencier les gouttes de pluie des larmes de honte qui coulait le long de ses joues. Il sentait avoir trahïs la confiance du Vieux. Il aurait voulu qu'il soit là pour le conseiller.

Nathan sécha ses larmes et se retourna après un au revoir à la tombe comme si il s'agissait de la personne elle même. Il prit tranquillement la direction de sa cellule sans se presser. Il n'avait rien pour lui à part le temps à Os madness, alors pourquoi pas le prendre? À son grand étonnement, il vit Juliet exposer aux élément avec de simple vêtements qui ne semblait pas épais. Qui aurais eu l'idée de sortir un tel soir, surtout au cimetière? Il s'approcha d'elle, se plaça à ses côté et mit une main réconfortante, mais ferme sur son épaule sans rien dire. Il attendait le premier geste de sa part pour ne pas la brusquer.

[Juliet W. Lester]

Lorsqu'on mit une main sur son épaule et que la douleur se fit plus vive, Juliet tenta de contrôler les torrents de larmes que ses yeux évacuaient. Avec son support muet, elle en conclu que c'était Nathan, malgré son impression que c'était une toute autre personne. Son père était mort, plus jamais il ne la consolerait. La douleur qu'elle ressentait de son épaule, l'endroit où était posée la main de Nathan sur sa peau, lui permettait de se calmer. C'était tellement plus facile de ce concentré sur quelque chose de matériel que de psychologique... Comme si en se faisant mal elle s'enlevait du poids de sur les épaules. Étrange sensation...

:HRP: À cause de sa faiblesse, chose que je viens de remarquer, ta main créer une main sanglante sur son épaule, donc elle a genre plus de peau là un ta peau touche la sienne

[Nathan Klein]

Voyant la peau fondre au contact de sa main, Nathan voulu la retirer, mais Juliet semblait vouloir la conserver sur son épaule. Ne désirant pas la blesser davantage, Nathan enleva doucement sa main et se mit dans son champs de vision. Il distingua les yeux rouge de Juliet signe qu'elle pleurait et que sa peine se mélangeait à celle du ciel. N'ayant jamais trop su se débrouiller socialement, Nathan ne fit que l'invité vers une crypte où ils pourraient se mettre à l'abris de la pluie.

[Juliet W. Lester]

Ce ne fut que lorsque Nathan enleva sa main de sur son épaule et qu'elle fit le sang sur celle-ci, la pluie ne l'ayant pas enlever à temps, que Juliet sut qu'il l'avait blesser involontairement, comme la dernière fois, sauf que la dernière fois se n'était ni Nathan ni involontaire. Elle soutint son regard, sachant qu'elle avait les yeux rouges. Peut-être était-elle tannée que personne ne sache qu'elle avait en elle ce trou béant. Lorsqu'il l'invita à aller se réfugier dans une crypte, elle le suivit.

Rendu au sec, il garda le silence, preuve infutable qu'il n'allait pas parler le premier, ce qui la fit soupirer. Elle essuya la pluie et ses larmesd'en dessous de ses yeux et regarda Nathan droit dans les yeux. Ça ne l'étonnait nullement qu'il soit le premier à savoir, mais tout de même, c'était étrange de se confier à Nathan, lui qui ne parlait que très rarement de lui-même.

- Les chauchemars ont commencés à mon arrivée ici, quand j'ai compris pour de bon qu'ils étaient morts. Je les avais tuer. Mon père, ma mère, et peut-être même mon petit frère. Et le nouveau, James, il les a fait remonter, alors qu'ils avaient cesser. Elle étouffa un sanglot. Il ressemble tant Simon... Alors j'ai cru que peut-être c'était lui, mais non, Simon n'était pas aussi coincé. Mais bon, ça va aller, je m'en suis toujours sortie, alors...

[Nathan Klein]

-Les cauchemars ont commencés à mon arrivée ici, quand j'ai compris pour de bon qu'ils étaient morts. Je les avais tuer. Mon père, ma mère, et peut-être même mon petit frère. Et le nouveau, James, il les a fait remonter, alors qu'ils avaient cesser. Alors j'ai cru que peut-être c'était lui, mais non, Simon n'était pas aussi coincé. Mais bon, ça va aller, je m'en suis toujours sortie, alors...

Nathan garda le silence devant cette ouverture de coeur. Non qu'il ne compatissait pas, mais il ne savait tout simplement pas comment réagir face à cette confidence. Nathan se contenta de s'asseoir dans un coin, puis sorti une photo de ses vêtements qu'il montra à Juliet.

-Alors, nous somme deux.

Par contre, lui n'avait jamais tuer ses parents, même si c'est ce que prétendait la police et les juges. Il les avaient très bien vu se tuer eux même en suppliant quelque chose ou quelqu'un d'invisible de faire arrêter cette souffrance. Puis il y avait aussi le Vieux qui était mort et qu'il avait considérer comme un deuxième père. Une larme coula en se remémorant ses être chers qu'il avait perdu. Il l'essuya rapidement. Il était la pour Juliet, pas pour s'appitoyer sur lui même. Chose qu'il ne ferait jamais en public. Maintenant, il s'était juré de protèger les personnes à qui il s'attachait.

[Juliet W. Lester]

Il ne répondit pas. Pourtant elle savait que ce n'était pas méchant, juste qu'il n'avait jamais su comment consoler quelqu'un. À place de lui parler, il lui tendit quelque chose. Une photo, et s'en était une de lui et de ses parents. Il ressemblait beaucoup à sa mère, mais il avait l'expression dure de son père. Pas sur la photo, mais maintenant et depuis qu'elle le connaissait. Il devait être mignon plus jeune. On voyait dans le yeux de sa mère et à sa façon de mettre sa main sur l'épaule de son fils qu'elle l'aimait beaucoup.

- On est deux alors.

Elle releva la tête vers lui et lui sourit, ce qui ne devait pas être beau vu qu'elle avait les yeux tout bouffis et rouges... Les yeux de son ami étaient absents. Elle sut alors que lui aussi était nostalgique ce soir. Il essuya en vitesse une larme.

- Ouais, on est deux.

Et elle posa une main sur l'épaule de son ami. Elle comprenait ce qu'il vivait. Elle le connaissait assez bien pour savoir qu'il voulait la protéger, surement comme il voulait protéger Vi, peut-être même Jenny, quoiqu'elle n'ai pas vraiment besoin d'aide.

- Tu sais Nathan, garde pas tes sentiments juste pour toi, ils t'affaiblissent. Songe à te confier, peu importe c'est à qui. La tombe du Vieux, Vi, ou encore moi. Ou le nouveau psy, parce que oui c'est un psy. D'ailleurs, tu as du nouveau sur lui?

[Nathan Klein]

- Ouais, on est deux.

Juliet mit sa main sur l'épaule de Nathan

- Tu sais Nathan, garde pas tes sentiments juste pour toi, ils t'affaiblissent. Songe à te confier, peu importe c'est à qui. La tombe du Vieux, Vi, ou encore moi. Ou le nouveau psy, parce que oui c'est un psy. D'ailleurs, tu as du nouveau sur lui?

-Non pas encore. Il est étrange. Puis je ne suis pas encore sur que c'est un psy. Ce n'est juste qu'une hypothèse. Puis pour me confier, il faudrait que tu vois le monde comme je le vois pour comprendre.

Nathan regarda à l'horizon dehors. Il savait que cet asile allait être sa tombe. Il le savait, mais il n'était pas décourager. Il n'aurais jamais su se débrouiller à l'extérieurs de ses murs. Nathan sorti son sabre encore taché du sang des deux personne qu'il avait tuer. Il regarda le sang sècher. Il avait perdu un des seuls objets qui avait une valeur pour lui. Il sorti de la crypte un moment pour planter son sabre dans le sol et il y resta un moment avant de revenir.

-Selon le Vieux, les prochain jours seront les épreuves les plus difficile pour chacun de nous, les épreuves qui détermineront si nous avons le droit de vivre et de réaliser nos rêve.

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